Impossible de ne pas faire ce col. Surtout lorsqu’on le voit chaque matin en ouvrant les volets de la maison, même si je le connais bien pour l’avoir monté 5 ou 6 fois déjà.
    Je ne suis pas très motivé pour me faire mal ce matin, mais je me force quand même  car c’est le dernier jour où je peux m’y rendre. Et oui tout à une fin, les vacances sont finies.
    Je pars d’assez bonne heure, 7h20 car la haut lorsque l’on arrive trop tard c’est un vrai four sur les 6 derniers kilomètres. Comme à l’habitude je pars de Le Crestet, je passe par Malaucène  direction Bédoin en passant par le col de la Madeleine (448m) en guise d’échauffement. Les jambes me font mal, cette ascension, 21km à 7.5% de moyenne, aura été difficile en 1h40 loin de mon meilleur temps, j’ai quand chronométré bien que ce n’était pas mon objectif !...

    J’ai fait 68kms avec un dénivelé positif de 1800 mètres

 

    Les vacances continuent. Comme le temps n’est pas terrible dans l’Oise, nous prolongeons dans le Vaucluse. Le mistral, comme j’ai rarement vu, vent constant entre 80 et 100km/h, s’invite durant 3 jours. J’en profite pour couper quelques jours avant de faire une rando cyclo organisée par le club de Bédoin.
    Le parcours est donné pour un peu plus de 100km. Le temps est exceptionnel, le parcours emprunte les gorges de la Nesque , montée d’une vingtaine de kilomètre à 2-3% de moyenne. C’est magnifique.
    Le parcours est vallonné, mais les pourcentages ne sont pas très difficiles. Tant mieux, cela permet de profiter du paysage et d’avoir en permanence le Mont Ventoux en toile de fond.
   
    J’ai fait 107kms avec un dénivelé positif de 1360 mètres

    Après les Pyrénées et ses reliefs, nous voici aux Saintes Maries de la mer pour quelques jours avec des amis du sud. Le soleil et la chaleur sont au rendez vous durant tout le séjour. Au programme, plage, farniente, plage, farniente, et ... plage, farniente.
    Ah oui, j'oubliais le principal, le Pastis !!! et un poil de vélo quand même.
    Ben oui !!! mais c'est tout plat là bas ....

    Dernier jour de vacances dans les Pyrénées. Encore une super météo. La chance est avec nous, ce n’est pas le cas dans l’Oise.
    Il fait déjà très beau et chaud ce matin, je commence à être un peu fatigué par l’accumulation de tous ces cols, mais c’est vraiment trop beau, et il m’est impossible de passer à coté de tous ces paysages à vélo.
    Je pars de Cauterêts pour rejoindre l’Aubisque, 30.1 kms à 4.1% de  moyenne avec comme passage obligé le col du Soulor, déjà fait la semaine précédente. Le Soulor est encore dans les nuage, par contre arrivé à l’Aubisque le paysage est somptueux, je me retrouve juste au dessus la couche nuageuse. C’est magnifique.
    A ce moment, je décide de descendre vers Larunx, le pied du col d’Aubisque, mais de l’autre coté, 18 kms à 7.6%, et de le remonter dans l’autre sens, le sens que le Tour de France a emprunté cette année pour la dernière étape de montagne et le dernier col de ce tour 2007 par la même occasion !!...

    J’ai fait 80kms avec un dénivelé positif de 2530 mètres

 

    Toujours du super temps dans les Pyrénées. Pour cette journée, nous avons prévu de visiter l’observatoire du Pic de Bigorre.
    Passage obligé pour y accéder, le Tourmalet, 19 kms à 7.4% de  moyenne, car le départ de la télécabine est à La Mongie, derrière le Tourmalet.
Je prends mon vélo (et oui encore) avant de rejoindre la petite famille sur place au départ de la télécabine.

    J’ai fait 57kms avec un dénivelé positif de 1600 mètres 

    Encore du super temps. Cette fois ci nous visitons le cirque de Troumouse et comme à l’habitude je m’y rends à vélo ou je rejoins la famille et des amis pour un pique nique sur place.
Je décide de faire un petit détour par un col bien connu du Tour de France, la montée d’Hautacam, 17.3 kms à 6.8% de  moyenne.

    J’ai fait 83kms avec un dénivelé positif de 2160 mètres

   Super météo pour ce dimanche. Le ciel est entièrement dégagé, il fait très chaud. Nous profitons de cette magnifique journée pour visiter le cirque de Gavarnie, et moi de mon vélo pour faire la montée de Luz Ardiden, 14.7 kms à 7.6% de  moyenne avant de rejoindre la petite famille sur place.

   J’ai fait 71kms avec un dénivelé positif de 1960 mètres

    Après 3 jours complets sans vélo et de récup après l’étape du tour du lundi, j’ai prévu de profiter de mes congés dans la région de Cauterêt dans les Hautes-Pyrénées pour « escalader » quelques cols. Le programme de ces 10 jours est compacte, le Soulor, L’Aubisque, Le Tourmalet et l’Aspin, Mais aussi et surtout, balade en famille, visite de la région, car les vacances c’est avant tout l’occasion de passer d’agréable moment en famille.
    Cette  journée du vendredi commence dans les nuages sous la pluie. Je décide de partir malgré tout. Après tout nous autre les Picards nous sommes habitués à de telles conditions, alors …..
Départ de Cauterêts, aller / retour le Col du Soulor, 19.5kms à 5.2% de moyenne par Argelès Gazost.

   J’ai fait 73kms sous une pluie fine et un dénivelé positif de 1565 mètres

 

    Pour ma 2^ième participation à ce grand évènement cyclosportif de l’année, les conditions météo sont excellentes. Les orages annoncés n’auront pas lieu et un grand ciel bleu viendra au fil de la journée nous apporter une grosse chaleur.
    Au programme un peu plus de 200kms (officiellement cette étape est courue sur 196kms + 5.4kms entre le départ fictif et le départ réel).

Les difficultés : Col de port (1 249 m), Col du Portet d’Aspet (1 069 m), Col de Menté (1 349m), col du Port de Balés (1 755 m) et le col du Peyresourde (1 569 m).

Nombre d’inscrits : un peu moins de 7000.

Nombre d’arrivants : 4 357 à 19h limite horaire… 

    3h30 !!... Réveil difficile, mais le « petit déjeuner »  avant les gros efforts de la journée est primordial. La ligne de départ est ouverte depuis 5h, il est 5h20 et je rejoins les coureurs déjà présents afin d’être bien placé dans mon sas. L’ambiance est sympathique, on sent déjà que c’est une épreuve particulière…
    Le départ est donné à 07h00 pétante, je passe la ligne après un peu plus de 6 minutes.
    Le premier col, le col de Port (11.4kms à 5.4%) est annoncé au 15^ième kilomètre, mais les premiers kilomètres sont déjà en faux plat montant. Après 1h25 de course le 1^ier col est franchi. Un bref coup d’œil derrière moi me permet de voir cet impressionnant peloton dans les derniers virages de cette montée.
    Après une descente sans grande difficulté et un long secteur de vallée, nous arrivons à St Girons au 1^ier ravito. Le groupe dans lequel je me trouve convient à mon rythme, je décide de ne pas m’arrêter. Un nouveau très long faux plat de plusieurs kilomètres se présente devant nous. Les premières pentes du Col de Portet d’Aspet, 5.7km à 6.9%, apparaissent. Première grosse difficulté de la journée avec l’enchaînement du col de Menté, 7km à 8.1%.
    Je passe ce troisième col, pratiquement à découvert de bout en bout avec des pentes oscillants de 3 à 10%, dans de bonnes conditions, mais le soleil commence à taper fort, il n’y a plus aucun nuage, il fait 31°C, les choses sérieuses sont toujours devant nous et nous n’avons fait que 120kms !...
    Après un bref passage par la vallée, nous voila devant le gros morceau de la journée, le Port de Balés, 19.2km à 6.2%. Les 9 premiers kilomètres ne sont pas très difficiles, mais la distance commence à se faire sentir, 154kms. Je commence à avoir sérieusement mal aux jambes. Les dix derniers kilomètres de ce col sont vraiment difficiles. Certains coureurs, qui ne se  sentent plus capable d’aller plus loin, font demi tour, car le camion balai ne peut pas monter ce col. D’autres beaucoup plus nombreux montent à pied, chaussures à la main, et d’autres sont cuits, allongés par terre terrassés par des crampes et la fatigue. Pour ma part je passe ce col à l’énergie, entamé physiquement, mais toujours avec un gros moral. Nous avons parcouru 164kms. Je profite du ravito en haut du col pour faire le plein de mes bidons (j’ai bu plus de 6 litres d’eau dans cette épreuve) et je bascule pour 15 kilomètres de descente. La transition entre les deux cols est immédiate et brutale. Changement de braquet, je passe direct sur le 34*23, ça fait mal aux jambes, le sommet du col de Peyresourde, 9.7kms à 7.8%, est annoncé à 9.6kms, j’ai très mal aux jambes, je prends mon mal en patience, la chaleur se fait de plus en plus forte mais à l’idée de savoir qu’une fois en haut de ce col la journée sera presque terminé est une source de motivation supplémentaire. Un vrai chemin de croix. Je mets 1h pour le passer (officiellement je dirais que j’ai profité du paysage !!!...).
    15 minutes plus tard je passais la ligne d’arrivée avec une grosse satisfaction d’avoir bouclé cette étape parmi les 4357 classés, soit avec presque 2500 abandons.
J’ai parcouru 201kms avec 4420 mètres de dénivelé positif, pour la petite histoire mais ce n’était pas le plus important pour moi,  je me classe 1242^ième au temps scratch (09h 18' 57") et 1294^ième au temps réel (09h12'22''). Dans ma catégorie 458^ième sur 1644

    Vivement l'étape 2008

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